jaymie thunder eastwood
feat. ginta lapina

► JAY' - THUNDERBIRD




► VINGT-ET-UN ANS




► BRITANNIQUE




► APPRENTIE X-MEN




► HÉTÉROSEXUELLE

► CARACTÈRE :

Jaymie, c'est le genre de fille une peu bizarre, le genre dont tout le monde connait le nom mais dont personne ne sait rien. Persuasive, troublante, mystérieuse, elle sème la confusion chez son interlocuteur, rendant très difficile la découverte de ses sentiments. Impatiente, possessive, jalouse, inutile de préciser qu'elle mourrait pour ses proches, même s'il lui arrive souvent d'affirmer le contraire. Cynique, déconcertante, menteuse, elle cache qui elle est, redoutant les souvenirs, aux yeux des autres et n'affiche qu'un masque d'indifférence et de pragmatisme. Irréfléchie, elle agit souvent sans réfléchir et se retrouve toujours dans des situations impossibles, ce qui colle assez mal avec son côté malin et joueur. Pour rien au monde elle ne manquerait à ses promesses et elle ne laisserait jamais quelqu'un seul et vulnérable, quand bien même cela serait son pire ennemi. Mais, si elle n'en a pas toujours l'apparence, elle adore s'amuser, ce qui lui a d'ailleurs valu quelques problèmes par le passé lors de soirées ayant mal tourné. Face à son pouvoir, la demoiselle est partagée entre excitation et appréhension, mais les utiliserai sans problème si cela devait sauver sa vie ou celle d'un allié. Battante et courageuse, elle aime se battre quand elle en a l'occasion, mais n'en est pas non plus garçon manqué pour autant.

Au fond, Jaymie en quelques mots, c'est: impatience, cynisme, rires, mensonges, courage, mystère, confusion, impulsivité, loyauté, paradoxes et face cachée. C'est juste quelqu'un comme tout le monde, avec ses hauts et ses bas, ses qualités et ses défauts, ses impulsions et ses sautes d'humeur.

► SIGNES PARTICULIERS :

Jaymie a un tatouage en forme d'éclair au creux du poignet droit depuis ses treize ans, référence à son deuxième prénom Thunder, le tonnerre.

Il y a encore trois ans, Jaymie était brune, mais suite à l'absorption des pouvoirs d'une métamorphe, elle s'amusait à essayer de changer son apparence. Malheureusement elle était toujours blonde quand la subtilisation des pouvoirs à pris fin et s'est retrouvée incapable de rendre à ses cheveux leur aspect naturel.

► TES DONS :

Jaymie est une mutante dont le Facteur-X est connu sous le nom d'absorption des pouvoirs, elle a la capacité de s'accaparer temporairement le pouvoir d'un autre mutant d'un simple contact. On peut donc dire que, dans un sens, elle possède tous les pouvoirs. Son surnom Thunderbird lui vient de Thunder, son deuxième prénom, et Bird en référence à l'oiseau d'argent qui ne quitte jamais son cou. Bird peut aussi faire référence à la pie, oiseau extrêmement curieux et attiré par les objets brillants sans doute à l'origine de sa réputation de voleuse.

En effet, dès lors qu'elle entre en contact avec un mutant quelconque, ce dernier se retrouve privé de ses pouvoirs et Thunderbird dispose provisoirement de ses dons. Globalement, Thunderbird dispose des pouvoirs d'autrui pendant une durée avoisinant les une heure, une heure et demi avant que le mutant détenteur n'en retrouve la possession. Elle peut en absorber plusieurs simultanément, mais n'a jamais excédé quatre pouvoirs à la fois. Si elle peut identifier le gène mutant dès le moment où elle l'absorbe, l'inconvénient principal reste qu'elle n'aura pas appris à les contrôler et est donc forcée d'improviser sur la façon dont elle est censée s'en servir. Cependant, elle arrive, en se concentrant, à "distinguer" le don, sous forme de couleurs ou de sons.

Elle a également développé avec le temps une mémoire photographique et est capable de citer la quasi-totalité de ce qu'elle a lut depuis l'évolution de ce don, soit depuis trois ans.

PRÉNOM : JULIA SURNOM : STRAD' AGE : QUATORZE ANS SEXE : LES FILLES AU POUVOIR ! COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? : LE TOP-SITE D'OBSESSION FRÉQUENCE DE CONNEXION : GLOBALEMENT RÉGULIÈRE QUELQUE CHOSE A AJOUTER? : MAGNIFIQUE FORUM ET PUIS X-MEN QUOI <3 CODE RÈGLEMENT : Ok by Katie

write me a story
can't run from the past

Londres, Angleterre - Avril 1988

« Jack, il faut qu'on parle... » Gabrielle contourna le plan de travail de la cuisine et s'accouda à côté du jeune homme qui releva la tête de ses tomates pour la fixer longuement. Il essuya rapidement ses mains sur son jean et croisa les bras, les sourcils froncés. « Je t'écoute, que se passe-t-il ? » La demoiselle se mordit la lèvre, hésitante. Il fallait qu'elle le lui dise. Ils se connaissaient depuis quatre ans, lui aurait vingt-deux ans dans six mois, elle en aurait vingt dans trois semaines. Laisser traîner les choses n'était bon pour personne. Elle joua avec une mèche bouclée et planta ses yeux verts dans ceux de son compagnon. « Je... » Une silence pesant s'installa entre eux. Ils n'avaient jamais eu de secrets l'un pour l'autre, jamais, sinon celui-ci. Cet énorme secret, menaçant, angoissant et narquois. Mais il fallait bien qu'il sache, surtout vu les circonstances, et le récent évènement que Gabrielle venait d'apprendre... « Gaby...? Qu'est-ce qui ne va pas ? » Elle ferma les yeux et soupira. Elle ne voulait pas lui dire, elle ne voulait pas... Mais la voix résonna quand même dans l'esprit de Jack. Je suis désolée, je n'arrivais pas à te l'annoncer... Le blond sursauta et jeta des regards anxieux autour de lui. « C'est quoi ce délire ? » Une larme roula sur la joue de Gabrielle, qui ne pouvait se résoudre à ouvrir les yeux, repoussant le moment où elle devrait croiser le regard de Jack. Je t'en pris, ne me rejette pas, je suis toujours la même, même si je suis une mutante, ça ne change en rien ce que j'éprouve pour toi... « Une... une mutante ?! Tu m'avoues que tu es une espèce d'extraterrestre et tu ne veux pas que je panique ? Sérieusement ? Ça fait combien de temps que tu lis dans mes pensées, deux semaines, deux ans, depuis toujours ? » Un déplacement d'air signala à la télépathe qu'il avait quitté sa place initiale à côté du plan de travail. Contrainte de réagir, elle ouvrit les yeux, passa une main sur ses joues pour chasser les larmes qui furent vite remplacées par de nouvelles et se tourna vers Jack, qui redescendait l'escalier, un sac à dos balancé en vitesse sur l'épaule. « Qu'est-ce que... Jack, qu'est-ce que tu fais ? » Il se stoppa et la regarda. Gabrielle eut un mouvement de recul. Il la dévisageait comme il aurait dévisagé un animal, une espèce d'insecte peu ragoutant. Comme si elle n'était pas humaine. Puis il se remit à marcher et ouvrit la porte à la volée. « Je me tire d'ici ! Il est hors de question que je continue de vivre avec... avec un... monstre. » La porte claqua et Gabrielle la rouvrit pour sortir pieds nus sur le perron. « Jack ! Je... » Elle le regarda partir, sa silhouette se diluant dans l'obscurité de la nuit tombante. Un souvenir, c'est tout ce qu'il était désormais. Je suis enceinte....





New-York, USA - Juin 1997

« Maaaaaaaaman ! » Jaymie sautait sur le canapé du salon, jetant les coussins noirs et blancs en l'air en criant. Sa mère sortit de son bureau et claqua la porte. « Jaymie ! Qu'est-ce que tu fais, arrête de hurler ! » La petite fille se laissa tomber sur les fesses et fixa sa mère avec de grands yeux innocents. Sa lèvre trembla. « Et pas la peine de me regarder comme ça, j'essaie d'écrire. » Jaymie laissa tomber les grands yeux larmoyants et se releva pour recommencer à sauter. « Mais t'es toujours en train d'écrire ! Viens faire des cookies ! » Gabrielle rattrapa un coussin qui lui tombait malencontreusement -ou pas- dessus et le lança sur sa fille. Résignée, elle déclara qu'elle allait prendre une douche avant de venir pour faire des cookies avec elle. Souriant, Jaymie descendit de son canapé et alla marcher dans le couloir. Quelques instants après, elle se figea et regarda la porte entrouverte du bureau de sa mère. Une grand sourire prit lentement place sur ses lèvres et, discrètement, elle entra dans la petite pièce. Un carnet était ouvert sur le bureau. Jaymie s'assit sur le fauteuil en cuir et se pencha vers le carnet. La page portait une date, suivit d'une écriture ronde et serrée.

17/06/1997 - Cher Journal, aujourd'hui je me suis réveillée avec la certitude que quelque chose devait changer. Un sentiment... Oui, il fallait que quelque chose change. Je suis restée longtemps allongée dans mon lit à fixer le plafond, à sentir le vide à côté de moi, ce vide depuis qu'il savait, à trier les pensées qui m'assaillaient. Jusqu'à ce que Jaymie vienne frapper doucement à ma porte pour savoir si j'étais réveillée. Alors, la conclusion m'a sauté aux yeux. Il fallait qu'elle sache. C'était ça, tout simplement. Je lui avait caché la vérité trop longtemps, comme je l'avais fait avec Jack, et si je ne voulais pas la perdre elle aussi, il fallait que je lui avoue tout. Mais je n'ai absolument aucune idée de par où commencer ! Jusque là, elle n'a rien fait qui aurait pu montrer la moindre trace de facteur-X. Peut être qu'il n'est pas passé tout compte fait... On dit que c'est l'homme qui transmet le gêne ; peut être que son père n'a rien transmit du tout ? Je pense que je m'en serait aperçue, si elle avait développé un pouvoir quelconque. Je... Jaymie m'appelle. Enfin, elle hurle et est surement en train de tout casser dans le salon. Je le lui dirai. Plus tard. Peut être.

Jaymie était figée au dessus du bureau, stupéfaite. Qu'est-ce que c'était que cette histoire de pouvoirs et de facteur-X ? De gène paternel et compagnie ? Et son père, qu'elle avait "perdu" ? C'était n'importe quoi ! Son père avait disparu après s'être embarqué dans une croisière avec des amis pour un enterrement de vie de garçon. Sa mère disait qu'il était surement mort. Jaymie referma le cahier et parti en courant dans sa chambre. Dix minutes plus tard, sa mère sortait de la salle de bain. La petite fille, allongée sur son lit, l'entendit passer la porte du bureau. La brosse à cheveux tomba par terre, devina Jaymie. Elle avait fermé le carnet. Mince ! Elle l'avait trouvé ouvert ! « Jaymie ! Tu peux venir me voir une minute ? » Elle sortit de sa chambre et se planta dans l'encadrement de la porte du bureau. « Tu as... Est-ce que tu as lu mon journal ? » Jaymie hocha la tête. Sa mère s'accroupit devant elle, en peignoir, une serviette blanche enroulée autour de ses cheveux. « Je... Tu dois te poser des questions. » Nouveau hochement de tête. Sa mère défit la serviette pour laisser ses cheveux à l'air libre, puis elle prit ses mains et la voix résonna dans sa tête. Tu vois ? Je suis une télépa... La voix s'estompa et le visage de sa mère se décomposa. Lentement, une espèce d'élancement sourd augmenta, comme si on s'amusait à enfoncer des clous dans son crâne. Jaymie lâcha sa mère et porta la main à son front, partagée entre la douleur et la perplexité. C'était sa mère qui avait parlé dans sa tête ? « Je ne comprend pas... Pourquoi est-ce que ça ne marche pas ? » Gabrielle semblait paniquée. La petite fille s'assit par terre et ferma les yeux, la douleur se propagea dns son esprit. C'était quoi ce délire encore ? Maman, qu'est-ce qu'il se passe ? La grande brune releva la tête vers sa fille et on voyait presque la petite ampoule s'illuminer au dessus de sa tête. Ding ! « Tu as pris mon pouvoir ? »





New-York, USA - Novembre 2008

Jaymie marchait tranquillement le long du trottoir enneigé, son casque posé sur ses oreilles. Elle rentrait du lycée, comme à son habitude. Les flocons s'accrochaient à ses cheveux récemment devenus blonds et, les yeux fermés, elle dansait presque sur le goudron glacé, chantant sans même s'en rendre compte. It's the fear of the dark it's growing inside of me, that one day will come to life, have to save, to save my beloved, there is... « ...no escape cause my faith is horror and d... » Elle venait de foncer dans quelqu'un qui marchait dans le sens inverse, et il la fixait de ses grands yeux bleus. Génial, elle s'était mise à danser au beau milieu de la rue sans même vérifier que personne ne la regardait ! Elle passa ses écouteurs autour de son cou. « Within Temptation ? » Jaymie haussa les épaules. « Un vieil album. Il est sorti il y a deux ans. » « Je sais, j'ai le même chez moi. » La jeune fille le détailla de plus près. Les cheveux châtains, les yeux bleus, un mètre quatre-vingt-cinq de pur cliché de la jeunesse new-yorkaise. Il tendit une main vers elle. « Maël. Maël McPherson. » Jaymie retira son gant pour serrer sa main. La sensation de chaleur familière envahit ses doigts et elle retira vivement sa main. Elle se sentait toujours comme une voleuse, même quand cela arrivait sans qu'elle veuille. « Jaymie Eastwood. Haem, tu es un... Je ne sais pas trop comment on peut appeler ça, une sorte de passeur de rêve, n'est-ce pas ? Classe 4 ? » Maël recula d'un pas, stupéfait, puis sourit finalement. « Ah d'accord. Je ne savais pas que tu étais une mutante. Une empathique je suppose ? C'est pour ça que tu as enlevé ton gant quand je t'ai tendu la main ? » Jaymie secoua négativement la tête. Les gens -les mutants- ne devinaient jamais son don, c'était ce qu'elle adorait. « Pas vraiment... » Face à l'air intrigué de Maël, elle ferma les yeux pour analyser le pouvoir. C'était toujours un peu bizarre, elle arrivait à les "voir". Celui-ci ressemblait à une épaisse brume argentée striée de marques noires, comme de l'encre. Elle s'imagina la brume se lovant autour de l'esprit de Maël et se dernier s'endormit instantanément sur le bord de la route. Elle infiltra alors dans son esprit diverses pensées, des souvenirs d'elle volant pour la première fois le pouvoir de sa mère, puis ceux du facteur en attrapant le courrier, de sa prof de maths en rendant sa copie, d'un petit garçon au supermarché qui attrapait le pot de Nutella au même moment qu'elle. Elle chassa finalement le brouillard et le jeune homme se réveilla, un peu perturbé, mais surtout très impressionné. « Tu es une voleuse de pouvoirs ! Je ne savais même pas que ça existait ! C'est incroyable, tu dois avoir un don sans limite... Tu es une Oméga ? » Maël ne s'était pas encore relevé, un peu troublé d'avoir senti l'effet son son propre don sur lui-même. Jaymie s'assit en tailleur en face de lui et posa son sac de cours à côté d'elle. « Une... quoi ? » « Une Oméga. C'est l'équivalent d'un potentiel illimité. Un des X-Men est Oméga je crois... j'ai oublié son nom. » Jaymie haussa un sourcil. D'accord, voilà qui s'ajoutait à la liste des mystères non résolus de sa vie. Elle joua nerveusement avec le petit oiseau d'argent qui se balançait à son cou, cadeau de son père à sa mère longtemps avant sa naissance. Elle s'en voulait de ne pas en savoir assez, et trop de questions lui passaient par la tête. « Les X-Men ? » demanda-t-elle simplement. Maël grimaça. Il ne devait pas les porter dans son cœur, ceux-là... Il se lança cependant dans des explications compliquées auxquelles Jaymie ne comprenait pas grand chose, sur les homo sapiens et les homo superior, qui aboutissait globalement au moment où il disait que les mutants devraient avoir la priorité sur Terre. Un peu space. Ils restèrent longtemps assis dans la neige, à parler mutation, et Maël décida qu'elle devrait s'appeler Thunderbird. Thunderbird... Jaymie aimait bien ce surnom. Quand la neige eut recouvert leur cheveux d'une fine couche de flocons blancs, la jeune fille se leva. Il fallait qu'elle rentre. Surtout que sa mère devait les observer depuis le début, installés tranquillement sur le trottoir.

Cinq minutes plus tard...
Jaymie passa la porte de leur appartement, à sa mère et elle, et laissa ses affaires dans l'entrée. Un claquement résonna dans l'air au moment où elle s'avança dans le salon. Un peu comme dans Harry Potter, quand les gens transplanaient. Au point où elle en était, Jaymie ne serait plus étonnée de rien. « Je suis rentrée ! » Le couloir était plongé dans le noir et elle s'y avança, anxieuse. L'adolescente poussa la porte du bureau et comprit enfin qu'il s'était passé quelque chose d'anormal dans cet appartement en apercevant les traînées rouges sur le tapis écru et le bureau d'acajou. Son ventre se noua. Elle contourna le bureau, redoutant le moment où elle verrait... Un corps inerte était effondré derrière le fauteuil, un corps sans cœur. Littéralement. « Maman ! » Jaymie se pencha pour prendre sa main et se concentra, captant tant bien que mal les dernières bribes de pensées flottant dans l'air. Elle vit des gens entrer, des gens qui lui proposaient de rejoindre... Rejoindre quelque chose appelé la Conspiration ou la Consécration ou la Confrérie, elle n'entendait pas bien. Gabrielle refusait. Elle usait de son pouvoir et voyait les véritables intentions de ces gens, et refusait, et s'écroulait sur le sol. Et Jaymie n'arrivait pas. Elle arrivait. Trop tard. Elle était déjà morte.





Institut de Charles Xavier - Décembre 2008

Jaymie longea l'interminable couloir qui donnait sur une salle à l'écart. Elle avait été impressionnée par l'imposant bâtiment, à son arrivée. Soufflant longuement, elle frappa à la porte. Un grésillement se déplaça jusqu'au battant de bois qui s'ouvrit sur un homme en fauteuil roulant. Même elle qui devait être la mutante la plus inculte de l'univers savait qu'elle avait affaire à Charles Xavier. « Que puis-je faire pour vous, mademoiselle ? » Il sourit et Jaymie hésita. De toute façon, elle n'avait plus rien à perdre. « J'ai cru comprendre que cette école était une sorte de refuge pour les mutants... »