Jean GreyLike a goddess
A LITTLE MORE ABOUT ME ▬ Messages : 39 ▬ Date d'inscription : 11/07/2011
| Sujet: Jean Grey [Terminé] Lun 11 Juil - 15:59 | |
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JEAN GREY feat Famke Janssen
► Strange girl
► 30 ans
► Américaine
► X-men
► Hétérosexuelle
I AM WHAT I AM
WRITE ME A STORY Une élégante jeune femme, vêtue d’un tailleur rouge sang, se dirige vers l’estrade. Une pluie de flashs l’éblouie mais elle poursuit sa marche. Des cris, des gens qui se bousculent. Pour le moment, ils n’aperçoivent qu’une crinière de cheveux roux, magnifiquement bien peignés. Le corps de la jeune femme, d’une proportion parfaite, ondule au rythme de ces pas. Des hanches aux courbes sensuelles, des jambes fines mais bien proportionnées… Quand la jeune femme se retourne, l’envers n’a rien à envier à l’endroit. Un visage d’une douceur et d’une beauté diaphane. Une peau blanche, des lèvres fines mais suffisamment pulpeuses et un regard noisette doux et sensuel. Indéniablement une belle femme. Ca vous change de tous ces docteurs en médecine binoclards et couverts de boutons, genre premier de la classe.
▬ Madame Grey ! Madame Grey ! Par ici, s’il vous plait !
La jeune femme se tient devant les journalistes, souriante. Les questions fusent. Elle y répond, avec sa douceur habituelle, et une patience incroyable. Soudain, une question, personnelle, retentit dans la salle.
▬ Madame Grey, vous dites que les mutants découvrent leur pouvoir à l’adolescence. Est-ce une généralité ? Tous les mutants développent-ils leur pouvoir à cette période ?
Les flashs l’éblouissent. Elle voit la lumière se muer en un souvenir… Un souvenir ancien. Un souvenir douloureux…
***********
▬ Annie, laisse-moi la balle, c’est à moi !!
Les deux petites filles se tenaient dans la rue, non loin du domicile familial. La maison est encadrée par des barrières. La rue est animée, des passants, des vélos. Les deux filles sont âgées d’une dizaine d’années. Jean tient dans les mains un magnifique ballon, aux couleurs éclatantes. Bleu et rouge. Elle le lance et les deux petites courent comme des dératés pour l’attraper. Un jeu bien anodin… Si Jean avait pensé que ce jour là, le jeu allait avoir des conséquences si tragiques… Jean et Annie se trouvent à présent dans le coin que forme la route.
▬ Recule, Annie, sinon tu ne l’attraperas jamais quand je l’enverrais !
La petite recule, recule. Tout se passe en une fraction de seconde. Un véhicule déboule à toute allure du tournant. Annie se retourne, pétrifiée d’horreur. Les yeux de Jean s’écarquillent. Le ballon tombe au sol. Un hurlement profond retentit. Un hurlement qui est celui de Jean. Se tenant la tête, elle tombe au chevet du corps d’Annie. Ce n’est pas la mort de son amie. C’est sa mort. Sa propre mort. Son corps ressent la douleur dans chaque os, chaque muscle. Le cœur se serre de peur et d’angoisse devant la fin. Elle hurle. Et soudain, c’est l’explosion…
*Qu’est-ce que c’est que ce cri ?* *Oh, mon Dieu !* *Une fillette au sol, qu’est-ce qui s’est passé ?* *Dans une heure, Molly rapplique, faut que je me dépêche.*
Des adultes entourent la petite, l’arrache à l’étreinte de son amie à l’agonie. Ils ne comprennent pas. Elle se contente de répéter, hagarde, se balançant d’avant en arrière :
▬ Sortez de ma tête… SORTEZ DE MA TETE !!!!!
********
L’enfant semble absent. Le regard dans le vide, elle fuit celui des autres. Parfois, un accès de colère la prend. Elle semble souffrir. M. et Mme Grey sont au désespoir. Leur petite fille, si épanouie, si joyeuse, s’enfonce dans la dépression. La psychiatre leur a patiemment expliqué qu’assister à la mort de son amie est un profond choc, que cela prendra beaucoup de temps… Du temps, cela en avait pris. Mais aucune amélioration, aucun geste ne montrait que Jean était en voie de guérison. La petite fille, seule, ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Elle entendait des voix, des cris dans la nuit. Des gens dans sa tête. Et ça ne s’arrêtait jamais, jamais. Son seul moyen de défense était de s’isoler. De se protéger ainsi. Même de ses parents, dont elle perçoit parfaitement les pensées. Des pensées de certaines personnes du quartier. Sordides, horribles, déplacées. Elle veut que ça s’arrête. Elle veut…
▬ Merci d’être venu, Monsieur…
▬ Professeur Xavier.
▬ Votre confrère vous a chaudement recommandé.
▬ C’est bien trop d’honneur m’accorder.
L’homme chauve qui se tenait dans leur hall avait quelque chose d’inquiétant et cependant de rassurant. Les parents de Jean le conduisirent dans le salon où la petite fille, l’air revêche l’attendait. Le Professeur remercia les parents qui le laissèrent seul avec leur fille. L’homme, le sourire mystérieux, le regard vif, s’installa en face de la jeune fille. Jean lui jeta un rapide coup d’œil. Mais, soudain, elle sursauta.
*On ne t’a jamais dit que lire dans les pensées était très malpoli ?*
Jean resta une bonne minute bouche bée. Elle avait l’habitude d’entendre des voix dans sa tête. Mais comme le vent vous emmène de l’air frais, sans que vous le vouliez. A présent, elle sentait que le vent la palpait, tâtait son esprit pour y déposer des phrases.
*Je ne sais pas. Toutes les pensées des gens m’envahissent.*
*Je peux t’aider, Jean. Je suis comme toi, télépathe. Et je maitrise mon don, au pris d’un travail. Veux-tu mon aide ?*
Jean dévisagea le drôle d’homme. Quelque chose passa dans son regard. Comme de la confiance. Une marque de respect. Un sourire s’étira alors sur ses lèvres. Un sourire qui allait bouleverser sa vie…
****
Intrigué. Du moins ce qui ressemble à ce mot. Tant de potentiel. Inxexploité. Inexploré. Vide. Tellement vide. Il ne lui manque qu’une étincelle. Emotions. Qu’est-ce ? Le vide se fait bruyant. Lumière. Perçue sans yeux. Oui, c’est possible. Je suis. Cela suffit. Suivre. Les suivre. Une occasion, je le sais. Si étrange. Curieux. Attirant. Le bout de ferraille des humains se déplace dans l’espace. Vite, selon eux. Si faibles et ridicules. Qu’est-ce que la vitesse quand le temps ne compte pas. Je suis. Depuis tant de temps que je ne compte pas. Je suis là. Et elle compte. Elle et non les autres. Le bout de ferraille brûle. La physique les rattrape. Drôle. Je suis. Je veux être. Matériel, palpable. Qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce que cela fait ? Un œil. Je vois sans yeux. Elle est là. Ses cheveux sont de feu. Elle utilise son pouvoir. Un pouvoir si faible. Je peux faire plus. Je veux faire plus. Je suis. Toujours. Et je resterai.
▬ Jean !!!! Reviens !
▬ Non, Scott. Il n’y a que moi qui puisse vous sauver !
La jeune femme a déjà traversé le cockpit. Un cockpit en dépressurisation. Donc sans air… Le pilote est déjà mort depuis longtemps. Jean, entourée de son champ de force sent la pression l’assaillir, l’envahir. Elle doit tenir… Pour eux. Pour les X-men. Elle ne veut pas qu’ils meurent. La télékinésie arrive tant bien que mal à freiner la machine en route. Le visage de la jeune femme se tord de douleur. Elle ne cèdera pas. Elle est d’un courage sans faille. Elle se sacrifiera pour le bien de tous. Mais elle sent qu’elle ne tiendra pas longtemps. Elle doit les ramener sains et saufs sur terre…. Soudain, Jean frémit. Un contact. Comme une caresse. Quelque chose veut lui parler, la contacter. Dans l’urgence, elle hésite. Et puis, n’ayant rien à perdre, elle abaisse son bouclier mental.
*Tes amis sont perdus, Jean. Je peux seul les sauver.*
*De quoi vous parlez ?*
*Je suis une entité millénaire. Phénix. Mes pouvoirs sont illimités, sans aucune restriction. Je sauve tes amis et tu deviens mon hôte.*
Le temps de réflexion est court. Jean ne voit pas d’autre solution. Elle n’a pas le choix. Hochant la tête, elle relâche la pression de sa télékinésie sur la coque de l’appareil, abaisse ses défenses mentales. L’entité fond en elle, semblant déchirer son corps de ses serres cruels. Jean hurle et tombe au sol. Autour d’elle, un halo flamboyant se dessine, aux contours d’un oiseau. Le vaisseau se stabilise immédiatement en plein vol, immobile. Puis, lentement, il descend vers la planète et se pose au sol sans encombre. Dans les tréfonds de l’esprit de Jean, un murmure résonne :
*Enfin…*
****
▬ Madame Grey ? Vous allez bien ?
Jean secoue sa torpeur. Son regard tombe sur Scott, avec ses lunettes rouges. Son regard glisse vers ses amies, Tornade et Malicia. Elle leur adresse un sourire rassurant. Tant de combats menés ensemble, contre Magnéto notamment. Contre elle-même aussi et contre l’entité qu’elle abrite. Puis, se tournant vers la journaliste, elle lui adresse un hochement de tête.
▬ En réalité, il s’agit d’une généralité, les mutants ont chacun….
Tandis que l’esprit de Jean se concentre pour formuler sa réponse, une vague sombre secoue les tréfonds de son inconscient. Une vague qui attend son heure pour tout ravager.
*Je suis. Toujours. Et je resterai. Jusqu’à ma libération…*
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Dernière édition par Jean Grey le Lun 11 Juil - 19:50, édité 2 fois |
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Katie Davis« Il ne faut jamais dire que l'espoir est mort. Ça ne meurt pas, l'espoir. »
A LITTLE MORE ABOUT ME ▬ Messages : 245 ▬ Date d'inscription : 14/06/2011
| Sujet: Re: Jean Grey [Terminé] Lun 11 Juil - 19:47 | |
| Bonsoiiiir :D
Code ok, j'édite ;)
Fiche plus que correcte, rien à dire.
Sacré histoire. Y'a juste des choses qui me gênent, notamment le fait que tu sois sur une autre planète pour un combat, que tu parles d'extraterrestres Z’Nox et sur la fin de réalité alternative lol.
Je sais pas trop quoi en penser xD Ok c'est du x men, mais le forum dérive, il n'y a pas vraiment de choses de ce genre ici ^^" |
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